Griffe Rouge
Voici le fruit d'un travail collectif en écriture. Une fois par semaine, tous les élèves étaient conviés à écrire un bout d'un conte d'horreur. Après un vote commun, une histoire parmi toutes celles écrites, était retenue. Toute la classe participait alors à la rédaction et à la correction de l'oeuvre choisie. La structure de notre conte est la même que celle vue en classe. Il y aura donc six parties à cette histoire.
Voici donc notre conte collectif intitulé "Griffe Rouge"
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Partie 1: Situation initiale
Dans le village de Greenwich, le meurtre le plus médiatisé est celui qui avait été commis par la chanteuse Caroline Dupré. Après la mort suspecte de sa fille de huit ans, l'artiste est devenue folle et tua deux membres de la famille Faudes avec un couteau en forme de griffe. Les Faudes étaient la plus riche famille de Greenwich. Suite à ce crime, Caroline disparue complètement de la circulation. On retrouva le couteau maintenant nommé Griffe Rouge planté sur la porte d'entrée du manoir des Faudes.
60 ans plus tard…
Christine et Laurie, deux amies depuis leur tendre enfance, sont âgées de quinze ans. Les deux riches amies partageaient la même classe d'histoire. Christine s'adonne au chant et à la danse. Elle est plutôt jolie, petite et a les cheveux noirs. De son côté, Laurie est grande et blonde. Elle pratique la gymnastique. Dans le cadre du cours d'histoire, il a été demandé aux filles de réaliser un travail sur les manoirs anglais. Comme Laurie avait déjà entendu la légende du couteau planté dans la porte du manoir des Faudes de Greenwich, elles choisirent ce dernier comme sujet d'étude. Les filles se rendirent donc à ce manoir avec le frère de Laurie, Jérémie Seduaf, à bord d'un véhicule utilitaire. Dans l'allée d'entrée, Laurie crut apercevoir une ombre entre les arbres.
Cette partie du conte collectif a été écrite par Chanty Tremblay
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Partie deux: L'élément déclencheur
Laurie débarqua du véhicule suivie de Christine et de Jérémie. Le manoir avait d'étranges allures. Les lieux semblaient froids, lugubres et peu accueillants. Ils entrèrent et choisirent leur chambre à coucher respectives. Elles se dirigèrent ensuite vers la grande bibliothèque. La pièce était splendide et ornée d'un superbe foyer de marbre embrasé. Au dessus de celui-ci, trônait un grand cadre somptueux. La peinture illustrait un homme et une femme à la tête d'une noble famille.
Les parents surplombaient deux jumeaux. L'image de ceux-ci arboraient chacun une croix ensanglantée. Les deux jumeaux tenaient à leur tour les épaules de personnes plus jeunes. Le titre de l'œuvre d'art brillait en lettre dorées.
La famille Faudes:
Edgar, Marguerite, Justin, Justine…Jérémie et Laurie
Cette partie du conte collectif a été écrite par Philippe Raymond
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partie 3: Première péripétie
Puisque ce cadre piquait la curiosité de Laurie, elle s'en approcha afin de mieux l'examiner. Elle remarqua, glissée sous le cadre, une petite enveloppe jaunie par le temps. Le nom des destinataires, Laurie et Jérémie Faudes, y était écrit à l'encre rouge. La lettre émettait une mise en garde. "Méfiez-vous de Griffe Rouge. Une seule chose peut la neutraliser: l'…" Puis, le texte était interrompu. La suite, écrite d'une autre main, semblait écrite avec du sang. On pouvait lire péniblement: "Vous ne le saurez jamais" Affolées, les filles retournèrent chercher Jérémie en se dirigeant vers le jardin extérieur. Lorsqu'elles tentèrent d'ouvrir la porte, elles constatèrent qu'elles étaient embarrées.
Cette partie du conte collectif a été écrite par Andre B. Toupin
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Partie 4: Deuxième péripétie
Une fois calmées, elles décidèrent d'explorer le manoir de fond en comble. Ainsi, ces dernières espéraient trouver un indice qui leur indiquerait la fin du message. Il commençait à se faire tard lorsque Jérémie réussi à pénétrer dans le manoir en crochetant une serrure. Pour la nuit imminente, ils prirent conjointement la décision de dormir dans la même chambre.
Le lendemain matin, les trois adolescents se firent réveiller en sursaut par le bruit d'un objet tombant avec fracas au rez-de-chaussée. En se rendant à l'étage inférieur, leurs visages s'imprégnèrent de stupéfaction lorsqu'ils lurent l'inscription gravée sur une armoire ancestrale qui disait: " Ne perdez pas vos dernières heures à essayer de terminer mon règne."
Cette partie du conte collectif a été écrite par Vanessa Fortin-Houle
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Partie 5: Troisième péripétie
Pris de panique, ils essayèrent de trouver une réponse à l'énigme. Ils se dirent qu'ils seraient davantage en mesure de surmonter leur peur en restant groupés. Ils se rendirent à la bibliothèque pour chercher la réponse dans un livre. Cette situation rappela à Laurie la légende de Griffe Rouge. Elle trouva rapidement des informations sur la chanteuse. Il y avait également la photo de la petite fille. Laurie leur expliqua que Caroline était devenue folle après la mort de l'enfant. À ce moment, le visage de Jérémie s'illumina. Il cria ''Euréka''! Les filles sursautèrent et le regardèrent avec étonnement. Jérémie leur dit que puisque la fille de Caroline était morte et que Caroline était devenue folle, le fait de voir sa fille devrait être sa faiblesse. Ils se souvinrent que le mot qui n'était pas écrit dans la lettre du cadre commençait par l'article l'. De ce fait, si l'on prenait le mot ''enfant'', on pouvait très bien le placer à la suite du texte interrompu. Jérémie avait peut-être trouvé la solution, mais ils ne savaient pas encore tout à fait comment éliminer Griffe Rouge.
Cette partie du conte collectif a été écrite par Pascal-Olivier Pereira De Grandmont
Partie 6: Le dénouement
Les trois adolescents se rendirent dans un couloir encore jamais exploré du manoir. Au bout de ce passage, il y avait une pièce noire et lugubre. Derrière la porte délabrée gisait un squelette de petite taille. Les filles poussèrent un cri perçant. Jérémie se dit alors que ce paquet d'os devait être celui de la fille de Caroline. Perspicaces, les deux amies virent un petit livre à côté du cadavre qui avait l'apparence d'un journal intime. Laurie le feuilleta , son attention se porta sur la dernière page. Il y était écrit les mots suivants: " Ma mère est devenue folle depuis que mon père l'a quitté pour une Faudes. Elle est bizarre et menace de me tuer. J'ai peur. Oh non, elle arrive... " Le journal se terminait là. Par contre, il y avait une tâche de sang au bas de la page. Tout s'éclaircit alors pour le trio, Caroline avait tué sa fille elle même, prise de folie. Ensuite, elle avait tué deux autres membres du clan Faudes issus de cette relation maudite: Justin et Justine. Les adolescents sortirent de cette pièce et retournèrent dans leur chambre.
Songeuse, Laurie se souvint du tableau de la bibliothèque. Quelque chose clochait. Comment pouvaient-ils être les descendants direct de Justin et Justine alors que Caroline les avait assassinés ? Dans un élan de perspicacité, Christine s'approcha de la toile et remarquae, après avoir attentivement observé l'oeuvre, qu'il y avait une minuscule bosse verticale à la droite du dessin. Jérémie décrocha le cadre, pris son canif doré et souleva délicatement la peinture recouvrant le pli dissimulé. La toile était repliée en deux. La partie cachée de l'arbre généalogique ainsi révélé illustrait un jeune homme, à la droite de Justine. Edgard et Marguerite avaient donc eu un troisième enfant qui, d'après l'inscription sous l'illustration, se nommait Jean Seduaf. Si l'on se fiait à la lignée de ce "nouveau" fils des patriarches Faudes, Jean n'avait eu qu'un fils, Bernard qui, à son tour, avait engendré deux descendants.
Retournant vers la pièce où se trouvait le corps de Caroline, ils comprirent pourquoi Griffe Rouge les poursuivaient. Seduaf était donc un nom d'emprunt. Jean Faudes, leur grand-père, avait changé de nom pour protéger sa lignée. Leur véritable nom était en fait Laurie et Jérémie Faudes. Ils devaient aller retrouver le corps de l'enfant avant Griffe Rouge la clé menant à son anéantissement s'y trouvait.
Caroline Dupré se tenait maintenant devant eux. Elle tenait son couteau prête à les tuer pour compléter sa vengeance. Ils se mirent à courir vers la pièce sombre et lugubre. La chanteuse déchue les poursuivait. Dans sa course folle, elle réussit à poignarder Jérémie dans le dos. Il s'écroula face contre terre, décédé. Arrivées dans la pièce, elles prirent le squelette de la progéniture de la démone et le lancèrent sur elle. La zombie disparue dans une explosion sanglante. La malédiction était rompue. Elles retournèrent voir Jérémie voir Jérémie mais Laurie ne put que pleurer son frère. Les amies sortirent tristement du manoir car les portes étaient maintenant déverrouillées. Elles avaient vaincues Griffe Rouge. Laurie avait maintenant la lourde tâche de poursuivre la lignée des Faudes, en laissant son ancien nom, Seduaf, et son frère derrière elle.
De retour à l'école, elles remirent un piètre travail à leur professeur d'histoire. Elles vécurent heureuses et n'eurent pas d'enfants portant le nom de Faudes.
Cette partie du conte collectif a été écrite par Geoffroy Boucher
FIN
Ce texte à été pris au http://www.csdecou.qc.ca/f-seguin/classes/5-6/602/plan.html
